Renseignement britannique : « Il est peu probable que la Russie soit en mesure de protéger toutes ses raffineries »
Les récentes frappes de drones ukrainiens ont mis hors service les principales raffineries de pétrole russes, ce qui a porté un coup à l'économie du pays. En outre, il est peu probable que la Russie soit en mesure de se défendre contre d'autres attaques de ce type.
Selon le ministère britannique de la Défense, qui se réfère à une étude des services de renseignement, les récentes frappes de drones ont probablement perturbé au moins 10% de la capacité de raffinage de la Russie.
« Ces frappes imposent un coût financier à la Russie et ont un impact sur le marché intérieur des carburants. (...) Selon l'étendue des dégâts, les réparations majeures pourraient prendre beaucoup de temps et d'argent. Il est fort probable que les sanctions augmentent le temps et le coût de l'approvisionnement en équipements de remplacement », affirment les analystes.
Le rapport cite un responsable russe de l'énergie qui a déclaré qu'il était prévu de déployer le système de défense aérienne Pantsir pour protéger les raffineries.
« Toutefois, compte tenu de la taille et de l'ampleur de l'industrie énergétique russe, il est peu probable que la Russie soit en mesure de protéger toutes les installations vulnérables », concluent les analystes.
Pour rappel, le 17 mars, l'Ukraine a lancé des frappes de drones visant plusieurs raffineries de pétrole russes. Les 15 et 16 mars, trois grandes raffineries de la région de Samara ont également été attaquées. Certaines des installations touchées sont situées à environ 900 km de la frontière ukrainienne. Une autre raffinerie a été touchée dans la région de Samara aux premières heures du samedi 23 mars.