La communauté internationale condamne les frappes russes sur des infrastructures énergétiques essentielles ukrainiennes

La communauté internationale condamne les frappes russes sur des infrastructures énergétiques essentielles ukrainiennes qui ont privé d’eau et d’électricité plus d'un million de personnes.

Au Conseil de sécurité de l’ONU, ce vendredi, Izumi Nakamitsu, Haute-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, a dénoncé le ciblage d’infrastructures énergétiques essentielles en Ukraine par des attaques.

Rappelant les récentes attaques de missiles et de drones menées par la Fédération de Russie visant des installations électriques en Ukraine qui ont privé d’eau et d’électricité plus d'un million de personnes, elle a déclaré que le ciblage des infrastructures énergétiques fournissant des services publics essentiels est inacceptable.

« Les civils et les infrastructures civiles ne doivent pas être pris pour cible des attaques indiscriminées », a-t-elle dit. « Toutes les parties à un conflit armé ont le devoir de protéger les civils et de veiller au respect du droit international et du droit international humanitaire. »

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a également condamné vendredi dans les termes les plus fermes « les attaques à grande échelle de missiles et de drones lancées aujourd’hui par la Fédération de Russie contre des villes ukrainiennes à travers le pays, notamment contre des infrastructures civiles, énergétiques et autres infrastructures critiques ».

Les attaques auraient tué et blessé de nombreux civils et causé des dégâts importants, notamment à la centrale hydroélectrique de Dnipro, dans la région de Zaporijjia, laissant plus d'un million d'Ukrainiens sans accès à l'électricité et à l'eau à Kharkiv, Kryvyi Rih et Zaporijjia.

« Le Secrétaire général est consterné par la poursuite des tueries et des destructions et souligne une fois de plus que les attaques contre des civils et des infrastructures civiles violent le droit international humanitaire. Elles sont inacceptables et doivent cesser immédiatement », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans une déclaration à la presse.