Le Congrès des gouvernements locaux du Conseil de l'Europe : l'Ukraine a averti que l'écoterrorisme russe menace l'ensemble de l'Europe

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En bombardant les infrastructures énergétiques, en particulier la centrale hydroélectrique de Zaporijjia, la Russie pourrait provoquer une catastrophe environnementale et nucléaire non seulement en Ukraine, mais dans l'ensemble de l'Europe, ont déclaré les membres de la délégation ukrainienne lors d’une réunion du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe. d'Energodar.

« Les Russes ont tiré au moins huit missiles sur la centrale hydroélectrique de Zaporijjia, désactivant l’installation.  Il est clair que par tels actions,  les Russes veulent créer autre désastre environnemental, car la rupture de ce barrage peut conduire à l'inondation d'une partie de la région de Zaporijjia. En plus, cette grande vague de 20 mètres peut inonder complètement la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui est située un peu plus loin sur la rivière dans la région temporairement occupée d'Energodar »,  a souligné le chef du conseil régional de Dnipropetrovsk, Mykola Lukachouk, dans son discours.

Il a fait savoir que pour commencer la restauration de l'écosystème du réservoir Kakhovka, il est nécessaire de déminer 1 860 000 hectares du territoire.

« Selon des estimations préliminaires, le montant des dommages s'élèverait à 3,5 milliards d'euros. Il est impossible aujourd'hui de calculer combien de dizaines d'années seront nécessaires pour restaurer le système écologique », a-t-il déclaré.

La première adjointe au maire de Nikopol, Tetyana Obidenna, spécialement invitée à la réunion, a déclaré que les bombardements contre le district de Nikopol ne diminuaient que lorsque la mission internationale de l'AIEA travaillait à la centrale nucléaire.

« Si la ville n'est pas bombardée, nous savons que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, est arrivé à la station », a-t-elle déclaré.

Tetyana Obidenna a témoigné que Nikopol était à plusieurs reprises au bord d'une catastrophe nucléaire. « En deux jours, nous avons distribué 70 000 comprimés d'iodure de potassium aux habitants de Nikopol, un médicament destiné à protéger la glande thyroïde des effets des radiations », a-t-elle ajouté.