Ville forteresse sur la mer d'Azov : Marioupol avant et après les bombardements russes
Ukrinform a préparé une comparaison de photos de la ville de Marioupol avant et après le début de l’invasion russe en Ukraine.
Le contraste de ces photographies est une indication claire de ce que le « monde russe » porte en lui. Destruction des infrastructures civiles des villes et des villages, bâtiments résidentiels endommagés ou rasés, chaos et ruines, voilà c'est ce que l'armée russe laisse derrière elle.
Marioupol a été fondé dans la région de Donetsk sur les rives de la mer d'Azov, à l'embouchure de la rivière Kalmius. En 2021, il y avait environ un demi-million d'habitants.
Marioupol a combiné les rôles d'un port important et d'un centre industriel du pays et d'une station balnéaire. Et depuis le début de l'agression armée russe en Ukraine en 2014, elle est devenue la plus grande ville de première ligne et le centre de l'Est après l'occupation du Donetsk. En 2015, les troupes russes ont pilonné cette ville en tuant 30 civils.
Cependant, Marioupol a appris à guérir les cicatrices. Les autorités de la ville ont élaboré une stratégie de développement du tourisme, attiré des subventions et ont fait de Marioupol une belle ville agréable à vivre.
Aujourd'hui Marioupol est le « cœur de la guerre », qui se bat toujours et assure une position plus forte de l'armée ukrainienne à l'est, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Mais ce cœur est déchiré par l'artillerie lourde russe, les avions et les navires de la mer. L'ennemi a transformé Marioupol en une énorme ruine. Selon le maire de Marioupol, Vadym Boychenko, les attaques russe ont détruit 90% des infrastructures de la ville, 40% seront impossibles à restaurer.
Selon les sources différentes, entre 10 000 et 20 000 habitants de Marioupol ont été tués par l’agression russe.
Cette guerre a provoqué l'une des plus grandes catastrophes humanitaires à Marioupol. Les troupes russes bombardent les résidents non armés, bloquant l'aide humanitaire.
Malgré tout, l’armée ukrainienne continue à défendre « le cœur de la guerre ».
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