Les Russes n'ont pas autorisé les représentants de la Croix-Rouge à se rendre sur le lieu de la mort des prisonniers ukrainiens à Olenivka
Le CICR, qui a organisé des évacuations civiles pendant la guerre et a travaillé pour surveiller le traitement des prisonniers de guerre a annoncé qu’il avait demandé l’accès à la prison d’Olenivka «pour déterminer la santé et l’état de toutes les personnes présentes sur place au moment de l’attaque».
«Notre priorité à l’heure actuelle est de veiller à ce que les blessés reçoivent des soins vitaux et à ce que les corps de ceux qui ont perdu la vie soient traités dignement», a précisé la Croix-Rouge dans un communiqué.
Cependant, samedi soir, la Croix Rouge a informé que sa demande avait été refusée. « Notre demande d'accès aux prisonniers de guerre détenus à la prison d’Olenivka a été refusée. L'accès du Comité international de la Croix-Rouge aux prisonniers de guerre relève de la responsabilité des parties au conflit conformément aux Conventions de Genève », peut-on lire dans un communiqué de l’organisation.
Vendredi, le bombardement d'un baraquement abritant des soldats ukrainiens prisonniers à Olenivka, en territoire occupé par les Russes dans la région de Donetsk, a fait une cinquantaine de morts.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié ce bombardement de « crime de guerre russe délibéré ». Il a de nouveau demandé que la Russie soit reconnue « Etat parrain du terrorisme ».
Le chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk a annoncé samedi à la télévision nationale avoir demandé à la Croix-Rouge et à la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations unies, qui avaient supervisé en mai la reddition négociée avec les Russes des défenseurs de l'usine d'Azovstal à Marioupol (sud-est), de se rendre à Olenivka.
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