Ukraine : «Il est possible que le pire soit devant nous», estime Jean-Yves Le Drian

Le ministre des Affaires étrangères français craint que la Russie entre dans «une logique de siège», faute d'avoir «la maîtrise sur l'Ukraine».

 

«Il est possible que le pire soit devant nous», a-t-il ainsi déclaré sur le plateau de France 2 jeudi 3 mars, avant de tenter d'analyser la stratégie de la Russie.

«Nous sommes rentrés dans une logique de siège. Jusqu'à présent, les forces russes entraient en Ukraine avec l'hypothèse d'une entrée rapide qui aurait permis à la Russie d'avoir la maîtrise sur l'Ukraine», a-t-il d'abord développé. «Or, ce n'est pas le cas, en raison de la défense forte, exemplaire, très courageuse, de la part des Ukrainiens. Donc on voit apparaître des menaces d'encerclement», a poursuivi le ministre.

« Le point de départ, c'est le cessez-le-feu. On ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe », explique Jean-Yves Le Drian, ajoutant qu' « il faut impérativement imposer un cessez-le-feu ». Le Drian a affirmé que la France allait proposer, ce jeudi, une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour exiger un cessez-le-feu en Ukraine.

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