Rencontre à Ramstein : Pas de décision à ce stade sur la livraison de chars à l’Ukraine
Ce vendredi, le 20 janvier, les pays occidentaux se rassemblent à Ramstein, en Allemagne, pour coordonner l’aide militaire à l’Ukraine.
Il s’agit de la troisième sous ce format dit «Ramstein» depuis le début du conflit. Les ministres de la Défense et hauts responsables militaires d'une cinquantaine de pays se réunissent autour du secrétaire d'État américain à la Défense, Lloyd Austin.
Les participants ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, cependant, aucune décision n’avait été prise à ce stade sur une éventuelle livraison à Kyiv de chars d’assaut Leopard, de fabrication allemande, réclamée par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Selon Boris Pistorius, nouveau ministre allemand de la Défense, cette question a été discutée, mais aucune décision n’a été prise. Il a ajouté que « l’impression que l’Allemagne s’oppose à la livraison de chars à Kyiv est fausse ».
Quelques heures avant cette réunion sur la base américaine de Ramstein, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark ont annoncé de nouvelles livraisons substantielles d’armes à l’Ukraine.
Les pays qui soutiennent militairement Kyiv tiennent vendredi 20 janvier une réunion en Allemagne, de laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky dit attendre « des décisions fortes », comme l’envoi de blindés lourds, pour aider son pays dans les batailles cruciales à venir contre la Russie.
Quelques heures avant cette réunion sur la base américaine de Ramstein, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark ont annoncé de nouvelles livraisons substantielles d’armes à l’Ukraine. Washington va notamment débloquer une nouvelle aide militaire de 2,5 milliards de dollars, comprenant 59 blindés Bradley, mais toujours pas de chars lourds, comme les Abrams.
Le Royaume-Uni s’est engagé quant à lui à envoyer à l’Ukraine 600 missiles supplémentaires Brimstone, le Danemark 19 canons Caesar de fabrication française, et la Suède des canons automoteurs Archer.
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