Une coalition de 33 États se réunit à Strasbourg pour discuter de la création du tribunal spécial sur les crimes russes
Les 21 et 22 mars, une coalition de 33 États se réunit à Strasbourg pour discuter de la création d'un tribunal international spécial afin d'enquêter et de poursuivre les dirigeants russes pour les crimes d’agression, a indiqué le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba.
« Aujourd'hui et demain à Strasbourg, l'Ukraine rassemble une coalition de 33 États travaillant à la création d'un Tribunal spécial pour le crime d'agression contre l'Ukraine. Le tribunal est d'une importance cruciale pour garantir la responsabilité du premier crime, qui a conduit à toutes les atrocités russes ultérieures », a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne.
Cette réunion a lieu quelques jours après que le tribunal international a lancé vendredi un mandat d'arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, l'accusant de responsabilité personnelle dans l'enlèvement d'enfants d'Ukraine. C'est la première fois que la CPI émet un mandat contre le dirigeant de l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine peut porter atteinte à sa réputation internationale, mais ses implications pratiques sont probablement limitées, notamment parce que Moscou ne reconnaît pas la compétence de la CPI et n'extrade pas ses ressortissants. Les responsables russes ont rejeté la décision de la CPI comme «juridiquement nulle et non avenue».
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