Le bilan de la frappe russe sur Tchernihiv s’élève à 7 morts et 144 blessés

Dans son dernier bilan, le ministère de l’intérieur ukrainien affirme que 7 personnes sont mortes et 144 autres ont été blessées à la suite de l’attaque russe sur la ville de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine, survenue samedi matin.

Selon le ministère, 15 enfants font partie des blessés, une fille de 6 ans a été tuée. Au moment de l’attaque, les habitants de la ville se rendaient à l'église pour célébrer une fête religieuse. Il est à noter que Tchernihiv avait subi des bombardements violents en février-mars 2022 après avoir été brièvement encerclée par les forces russes. Depuis, la ville a été relativement épargnée par les attaques. Le maire de la ville a décrété trois jours de deuil jusqu’à lundi.

« Un missile russe a frappé en plein centre de la ville, dans notre Tchernihiv. Une place, l'université polytechnique, un théâtre. Un samedi ordinaire, que la Russie a transformé en un jour de douleur et de perte », a dénoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur son compte Telegram.

La France a condamné « avec la plus grande fermeté » cette attaque. « En droit international, cibler intentionnellement des objectifs civils constitue un crime de guerre. Il s’agit d’une nouvelle illustration de la lâcheté et du cynisme de la Russie », a réagi la diplomatie française. Elle précise qu’elle « poursuivra autant qu’il le faudra son soutien à l’Ukraine et continuera d’appuyer les juridictions ukrainiennes comme internationales pour que ces crimes ne restent pas impunis ».

L'ONU a dénoncé cette nouvelle attaque russe « odieuse » visant des civils, dans le centre-ville de Tchernihiv. « Il est odieux d'attaquer la place principale d'une grande ville, le matin, alors que les gens se promènent, certains se rendant à l'église pour célébrer une fête religieuse. Je condamne ce schéma répété de frappes russes sur des zones peuplées d'Ukraine, causant des morts, des destructions massives et des besoins humanitaires croissants. Il faut que ça s'arrête », a déclaré la coordinatrice humanitaire de l'ONU en Ukraine, Denise Brown.