L’Ukraine a utilisé des missiles ATACMS pour frapper des entrepôts de munitions et deux aérodromes russes
Dans la nuit du 16 au 17 octobre, les forces spéciales ukrainiennes ont mené des frappes contre deux aérodromes de l’armée russe à Louhansk et Berdiansk, deux villes ukrainiennes occupées par la Russie.
Selon l’armée ukrainienne, neuf hélicoptères avec différentes modifications ; des équipements spéciaux stationnés dans les bases aériennes ; un lanceur de défense aérienne ; un lieu de stockage de munitions russes ont été détruits dans cette opération, baptisée « Dragonfly ».
Le service de presse des forces spéciales ajoute que « les pertes en effectifs ennemis se chiffrent en dizaines de morts et de blessés. Les corps sont toujours extraits des décombres. »
Plus tard, le New York Times (NYT) a indiqué que pour mener cette attaque, l’Ukraine aurait déployé des missiles ATACMS fournis par les États-Unis. Il est à noter que Washington n’a jamais confirmé la livraison à l’Ukraine des missiles américains ATACMS que Kyiv réclamait depuis deux mois et que Joe Biden avait promis à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors de la visite de ce dernier à la Maison Blanche en septembre.
La version du missile envoyée aux Ukrainiens, en nombre restreint selon les autorités, est équipée de munitions à fragmentation, selon le NYT.