Les Russes retireraient les organes des corps de prisonniers de guerre ukrainiens pour les utiliser à des fins de transplantation
Les proches des militaires ukrainiens capturés lors du siège de Marioupol affirment les Russes retireraient les organes des corps de prisonniers de guerre ukrainiens morts afin de les utiliser à des fins de transplantation.
« Aujourd’hui, nous avons des preuves que les corps de nos défenseurs morts en captivité portent des traces de tortures. Les corps que nous obtenons lors des échanges portent non seulement des traces de tortures, mais sont aussi malheureusement dépourvus d’organes. Autrement dit, cela confirme le fait que le marché noir des transplantations d’organes fonctionne bien en Fédération de Russie. Et malheureusement, cela fonctionne avec nos prisonniers de guerre. C'est pourquoi je crois qu'il est nécessaire d'en parler au monde entier pour mettre fin à ce crime », a déclaré l'épouse d'un des prisonniers de guerre capturés par les Russes à Marioupol, lors d’une rencontre avec l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Ukraine en Turquie Vassyl Bodnar.
Les proches des prisonniers de guerre ukrainiens ont fait appel au président turc pour lui demander de soutenir la création d'une commission médicale mixte, qui permettrait de surveiller la santé des prisonniers de guerre ukrainiens et russes.
« Et je voudrais également demander à la Turquie d'agir en tant que pays patron dans la résolution de tous les problèmes humanitaires liés à l'échange de prisonniers de guerre », a ajouté une épouse du prisonnier de guerre.
Elle a souligné que la Russie refusait d'échanger les prisonniers de guerre de la garnison de Marioupol.
« En fait, elles racontent des choses très effrayantes, elles s'inquiètent pour leurs maris et leurs fils. Et c’est une véritable douleur qui nous motive à travailler plus vite et à inciter nos partenaires internationaux à prendre certaines mesures. L'une des principales revendications est la création d'une commission médicale internationale qui enquêterait sur l'état de nos prisonniers de guerre et les aiderait à faire face à leurs problèmes de santé... Et c'est l'un des messages qui a été transmis à la partie turque », a déclaré l'ambassadeur de l'Ukraine en Turquie à l’issue de cette réunion.