Attaque russe sur Zaporijjia : 46 blessés, dont 22 hospitalisés
Le nombre de personnes blessées à Zaporijjia continue d'augmenter à la suite d'une attaque massive russe perpétrée dans la nuit du 22 au 23 janvier. À l'heure actuelle, le nombre de blessés s'élève à 46 personnes, dont un bébé de deux mois.
« L'attaque a commencé à 21h50. L'ennemi a frappé la ville avec des drones Shahed. Six d'entre eux ont causé des dommages à un site industriel et détruit une infrastructure énergétique. En conséquence, 21 000 foyers, y compris des infrastructures critiques telles que des chaufferies, des établissements de santé et des bâtiments sociaux, se sont retrouvés sans électricité », a déclaré à la télévision ukrainienne Ivan Fedorov, gouverneur militaire de la région de Zaporijjia.
En raison de l'alerte aérienne, qui a duré six heures et demie, les équipes des services énergétiques et les secours n'ont pas pu commencer les réparations des dégâts.
Selon M. Fedorov, deux heures après le début des travaux de réparation suite aux attaques de drones ennemis, à 4 heures du matin, l’ennemi a lancé quatre missiles sur la ville. Le type des missiles est encore en cours d’identification. Seulement 3 minutes et demie après le déclenchement de l’alerte aérienne, les missiles sont arrivés sur le territoire de la ville. L’armée russe a visé de nouveau le site déjà endommagé par les drones dans la soirée. Malheureusement, des employés qui réparaient les infrastructures énergétiques et menaient l’opération de sauvetage ont été blessés.
En outre, les forces russes ont détruit un immeuble et en ont endommagé 30 autres, ainsi que plusieurs maisons privées dans la ville.
Les habitants des logements endommagés ont droit à l'un des huit programmes d'aide proposés par les autorités régionales et municipales pour soutenir les victimes, a ajouté M. Fedorov.
Les frappes ennemies ont fait 46 blessés, dont 22 hospitalisés, mais le bilan pourrait s’alourdir. L’attaque a également laissé 21 000 foyers sans électricité et a privé 17 000 foyers de chauffage. Le gouverneur militaire régional a appelé la situation dans la ville de critique.