Guerre en Ukraine : Un hôpital détruit dans une frappe aérienne russe sur la région de Kherson

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Samedi 25 janvier dans la soirée, l’armée russe a largué six bombes aériennes guidées sur un hôpital de Beryslav, dans la région de Kherson. Le bâtiment a été détruit.

Selon l’administration militaire de la région de Kherson, le personnel de l’hôpital a été dans un abri au moment de l’attaque, donc, aucune de victime n’est à déplorer. Cependant, quelques médecins ont subi une commotion cérébrale.

Le chef de l’administration militaire de la région de Kherson, Oleksandre Prokoudine, a fait savoir qu’au cours des dernières 24 heures, plusieurs habitations et une voiture avaient été endommagées dans des bombardements russes sur Antonivka, Veletenske, Inzhernerne, Prydniprovske, Sadove, Beryslav, Stanislav, Chyroka Balka, Mykilske, Kizomys, Tyagynka, Ivanivka, Bourgounka, Rozlyv, Ponyativka, Kozatchke, Monastyrske, Tokarivka, Osokorivka, Mykhaylivka, Lvove, Chlyakhove, Komychany, Zolota Balka, Mylove, Vesele, Odradokamyanka, Novotyagynka, Novooleksandrivka, Gavrylivka, Tchornobaivka, Doudtchany, Olgivka, Tchervony Mayak et la ville de Kherson.

Oleksandre Prokoudine a précisé que quatre civils avaient été blessés dans la région, notamment, un homme de 36 ans avait été blessé dans une attaque de drones sur la ville de Kherson. Un homme de 55 ans a été blessé dans une frappe d’artillerie russe sur Veletenske.

Comme Ukrinform l’a déjà relevé, au moins 2 235 établissements de santé ukrainiens endommagés ou détruits depuis le début de l’invasion russe, a annoncé le ministère ukrainien de la Santé.

Selon le ministère, 297 établissements de santé ont été détruits et 1 938 ont été endommagés. Le plus grand nombre d’attaques sur les établissements de santé a été enregistré dans les régions de Kharkiv, Donetsk, Mykolaiv, Kyiv, Tchernyhiv, Dnipropetrovsk, Kherson et Zaporijjia.

Ces attaques ont de graves répercussions sur la prestation des soins de santé et ont entraîné la perte tragique d’agents de santé. Le nombre de victimes le plus élevé a été observé au début de l’année 2022, au début de la guerre, et un nouveau pic a été constaté entre juillet et septembre de cette année. Rien qu’en 2024, 27 % des attaques sur les soins de santé ont été la cause de traumatismes, et 8 % de ces attaques ont entraîné des décès.

Le nombre de blessés et de morts parmi le personnel de santé et les patients à la suite de ces attaques a presque triplé par rapport à l’année dernière, avec 65 décès signalés cette année, contre 24 en 2023. Le nombre de traumatismes est, quant à lui, passé de 132 en 2023 à 377 cette année.