Les combattants pro-russes ne permettent pas d’évacuer les corps des civils morts aux abords de Zolote 4
Les combattants pro-russes ignorent les demandes de la partie ukrainienne de faire une trêve afin d'évacuer les corps des deux civils morts dans une explosion le 18 octobre dans le village de Zolote-4.
Cette information a été communiquée au correspondant d’Ukrinform par Leonid Matukhine, chef du centre de presse du Centre de commandement des forces unies.
«Malgré le fait que la tragédie se soit produite sur le territoire non contrôlé par les forces armées ukrainiennes, des représentants du commandement des Forces unies ont demandé à maintes reprises d’établir une trêve afin d'évacuer les corps. Mais ces demandes ont été ignorées par les forces d'occupation russes afin de fausser la réalité et d’augmenter encore les tensions croissantes au sein de la population locale», a-t-il informé.
Il a noté que le commandement de l'OS exprimait ses sincères condoléances aux proches des victimes et soulignait une nouvelle fois que les Forces armées ukrainiennes ne ménagent aucun effort pour résoudre tous les problèmes liés à la sécurité des civils vivant dans la «zone grise».
Malheureusement, souligne Matyukhin, de tels cas se produisent régulièrement dans la «zone grise» en raison de la saturation des sites minés.
Le 18 octobre, deux civils originaires du village de Zolote-4, un homme né en 1973 et une femme née en 1972, se dirigeant vers le village de Zolote-5 sur le territoire occupé, ont été tués suite à l’explosion d'un engin explosif. Les corps des morts reposent maintenant à côté des positions des militants pro-russes. La mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a lancé un drone en direction de Zolote et a fourni les coordonnées du lieu présumé où se trouvent les corps des victimes. Leurs proches ont lancé un appel à la Croix-Rouge en lui demandant de restituer les corps pour pouvoir les enterrer. Cependant, selon la délégation ukrainienne auprès du Centre conjoint du contrôle et de la coordination du cessez-le-feu, les combattants pro-russes ne veulent pas rendre les corps qui sont toujours à l’air libre.
EH