Les travaux relatifs à l'octroi d'un prêt de 50 milliards de dollars à l'Ukraine sont sur le point de s'achever, selon Olaf Scholz
Les partenaires ne laisseront pas l'Ukraine sans aide, car les travaux de finalisation du prêt de 50 milliards de dollars sont sur le point de s'achever, a déclaré mardi le chancelier allemand Olaf Scholz, qui s'est entretenu avant les négociations à Berlin avec le président finlandais Alexander Stubb.
« Avec nos partenaires, nous nous tenons fermement aux côtés de l'Ukraine. La Finlande et l'Allemagne sont parmi les pays qui soutiennent le plus l'Ukraine. Il est clair pour nous deux que nous poursuivrons ce soutien et que nous contribuerons à protéger la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine », a dit le chancelier.
Il a souligné que M. Poutine ne devait pas s'attendre à ce que ses partenaires laissent l'Ukraine en difficulté. Le chef du gouvernement a indiqué que les travaux relatifs à l'octroi d'un prêt de 50 milliards de dollars convenu par les pays du G7, dont la part européenne était « substantielle », étaient sur le point d'être achevés. Ceci, selon lui, devrait envoyer un signal clair de soutien continu.
M. Scholz a qualifié l'Allemagne et la Finlande d'amis proches et de partenaires fiables qui coopèrent étroitement dans le cadre de l'UE et, depuis peu, au sein de l'OTAN, et qui s'unissent pour protéger la sécurité en Europe et renforcer le flanc européen de l'Alliance.
M. Stubb, quant à lui, a rappelé sa récente rencontre avec le premier ministre ukrainien Denys Chmygal, avec lequel il a eu l'occasion de discuter du Plan pour la victoire de l'Ukraine, et a exprimé sa volonté d'entendre les réflexions de Scholz à ce sujet.
La présidente finlandaise a également déclaré que les deux mois qui suivraient l'élection présidentielle aux États-Unis seraient d'une « importance décisive pour les deux guerres qui se déroulent actuellement » – en Ukraine et au Moyen-Orient. Selon lui, ces deux crises nécessitent une solution, et la « fenêtre d'opportunité » pour y parvenir se situera précisément dans la période qui suivra les élections américaines et avant l'investiture du nouveau président américain.