Macron envisage une mission de maintien de la paix de l'ONU
Le président français Emmanuel Macron envisage la possibilité de créer une mission de protection d'un éventuel futur accord de paix sous les auspices de l'ONU afin d'empêcher une nouvelle attaque russe contre l'Ukraine dans le cas d'un éventuel accord de paix, rapporte The Telegraph, selon Ukrinform.
Comme indiqué, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le dirigeant français Emmanuel Macron dirigent les efforts visant à créer une « coalition de volontaires » des pays de l'OTAN et de l'UE pour former un contingent de maintien de la paix avec le soutien des garanties de sécurité des États-Unis.
M. Starmer a accueilli près de Londres 30 hauts responsables militaires des pays européens et au-delà pour discuter de ces projets.
Selon lui, ils entrent dans une « phase opérationnelle », mais on ne sait pas encore exactement combien de pays sont prêts à envoyer des troupes et comment le plan sera mis en œuvre.
Selon le journal, M. Macron a soulevé la question d'une alternative à l'ONU lors du sommet du Conseil européen de jeudi, en même temps que le secrétaire général de l'ONU pour la sécurité, Antonio Guterres, qui était l'invité des dirigeants de l'UE réunis.
« Toute force de maintien de la paix des Nations unies doit être approuvée par le Conseil de sécurité. Avec la Russie et potentiellement les Etats-Unis qui s'y opposent, les perspectives sont faibles », indique l'article.
Le Telegraph note que cela intervient alors que le premier ministre britannique insiste non pas sur l'implication directe de troupes européennes en Ukraine, mais plutôt sur le renforcement du soutien aérien et naval pour assurer la sécurité du pays.
En outre, selon le journal, la Royal Air Force négocie pour que des avions britanniques surveillent le ciel ukrainien, conformément aux propositions discutées par une « coalition de volontaires ».
Comme le rapporte Ukrinform, la semaine prochaine, les dirigeants des pays européens, du Royaume-Uni et du Canada se réuniront à Paris pour discuter de leur position sur l'Ukraine et des exigences du processus de paix.