L'agression russe ne doit pas rester impunie : le sommet international de Boutcha adopte une déclaration commune
Le sommet international de Boutcha, qui s'est tenu le 31 mars, s'est conclu par l'adoption d'une déclaration commune soulignant la nécessité d'enquêter sur tous les crimes de guerre commis par la Fédération de Russie, de veiller à ce que leurs auteurs soient punis et d'empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent.
« Le sommet international de Boutcha s'est achevé : une réunion qui est devenue un acte de solidarité, d'intégrité et de responsabilité partagée. Je suis reconnaissant à mes collègues qui ont visité cette ville, symbole de la douleur, de la résilience et de la dignité ukrainiennes. Boutcha ne s'est pas rendue. Elle a subi l'agression russe, les pertes et la destruction. Aujourd'hui, elle est en train de se reconstruire », a posté le président de la Verkhovna Rada de l'Ukraine, Rouslan Stefantchouk, sur Facebook.
Il a souligné que le sommet, auquel avaient participé des délégations des parlements des pays démocratiques, avait débouché sur une déclaration commune délivrant un message clair à la communauté mondiale : « l'agression ne doit pas rester impunie et la justice doit prévaloir ».
« Il est de notre devoir collectif d'enquêter sur tous les crimes de guerre, de demander des comptes à leurs auteurs et de veiller à ce que de telles tragédies ne se reproduisent jamais. Je suis reconnaissant à tous les pays qui soutiennent l'Ukraine. Nous nous souviendrons toujours de ce soutien », a noté M. Stefantchouk.
Il a également exprimé l'aspiration de l'Ukraine à la paix, en précisant qu'il devait s'agir « d'une paix juste – pas une paix imposée – une paix où il n'y a pas de place pour l'agression, la destruction ou le génocide ».
« Boutcha attend la vérité et a confiance en la justice. Nous ferons tout pour que cette conviction devienne réalité », a-t-il conclu.