Marioupol : l’armée russe bombarde l'hôpital militaire de campagne dans les locaux d’Azovstal, des victimes signalées
À Marioupol, des agresseurs russes ont bombardé une salle d'opération d'un hôpital militaire de campagne situé dans les locaux de l'usine métallurgique d'Azovstal, dernier bastion des défenseurs ukrainiens dans la région. Ces attaques incessantes violent la Convention de Genève stipulant que « les unités médicales, civiles ou militaires, y compris les hôpitaux permanents et mobiles, ne doivent pas être attaqués ou empêchés d’opérer ».
« ATTENTION!!! Toute la nuit, les Russes ont largué des bombes aériennes de plusieurs tonnes, capables de percer n'importe quelle structure défensive en béton, sur un hôpital militaire de campagne situé dans le territoire de l'usine Azovstal à Marioupol et où sont soignés les défenseurs blessés. Puis, ayant déjà endommagé le site, ils ont continué à pilonner impitoyablement les ruines avec de l'artillerie navale... En raison de l'attaque ennemie, une partie du bâtiment s'est effondrée, en particulier la salle d'opération, ce qui rend désormais impossible l'aide à nos soldats », a lancé le régiment Azov sur Telegram.
Il est à noter que parmi les militaires déjà blessés, il y a des morts, ceux qui ont été à nouveau blessés et des commotionnés.
Le régiment a posté une vidéo filmée juste après la frappe aérienne.
Les militaires d'Azov ont martelé que « la Convention de Genève garantit la protection des établissements médicaux permanents et mobiles, qui ne doivent pas être attaqués par les belligérants ».
« Les blessés et les malades ont droit à une protection, qu'ils soient civils ou militaires (combattants). Les blessés doivent recevoir l'assistance nécessaire sans aucune discrimination », note le régiment dans son post.
Les soldats ont appelé les organisations internationales de défense des droits de l’homme à réagir au fait que « la Russie continue d'essayer de détruire même les défenseurs de Marioupol qui ne peuvent plus tenir une arme ».
kh