La Commission internationale indépendante confirme que la Russie commet de crimes de guerre sur les territoires ukrainiens temporairement occupés
Au cours de plus de deux mandats, la Commission internationale indépendante d’enquête sur l’Ukraine a accumulé un ensemble de preuves montrant que les autorités russes ont commis des actes de torture dans toutes les régions d’Ukraine, ainsi que dans les centres de détention de la Fédération de Russie.
La Commission note que l’étendue géographique et la gravité des violations et des crimes documentés témoignent d’un mépris flagrant et profond des autorités russes pour l’intégrité physique et la dignité humaine, ressort-il du communiqué publié sur le site de l’ONU.
Les victimes de la torture ont décrit la douleur physique et le traumatisme, avec des conséquences durables ou irréparables, et ont souligné les immenses défis psychologiques auxquels elles sont confrontées.
Au cours des 1.000 jours qui se sont écoulés depuis l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie, les enquêteurs onusiens font état d’immenses souffrances causées par les nombreuses violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international commises par la Russie. Il s’agit notamment de l’utilisation aveugle d’armes explosives à large spectre, du ciblage d’objectifs civils, vagues massives d’attaques contre l’infrastructure énergétique de l’Ukraine, et du transfert forcé et de la déportation d’enfants.
En outre, la violence sexuelle en tant que forme de torture est très répandue dans les centres de détention tenus par les autorités russes. Les auteurs ont eu recours au viol et aux tentatives de viol, aux coups, aux décharges électriques et autres atteintes aux organes génitaux, à la nudité forcée, aux menaces de mutilation sexuelle et de castration. La majorité des victimes sont des hommes.