Human Rights Watch salue la décision de la CPI de délivrer de mandats d’arrêt à l’encontre de Vladimir Poutine et de Maria Lvova-Belova
L’ONG Human Rights Watch a salué la décision de la Cour pénale internationale de délivrer de mandats d’arrêt à l’encontre du président russe, Vladimir Poutine, et de la Commissaire russe aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova.
« C’est un grand jour pour les nombreuses victimes des crimes commis par les forces russes en Ukraine depuis 2014. Avec ces mandats d’arrêt, Putin est un homme recherché par la CPI, ce qui constitue une première étape pour mettre fin à l’impunité qui a conforté les responsables de crimes commis dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine pendant trop longtemps. Ces mandats envoient un message clair : ceux qui donnent l’ordre de commettre des crimes graves contre des civils ou tolèrent de tels crimes peuvent finir dans une cellule de prison à La Haye. Les mandats d’arrêt de la Cour sont un avertissement pour toutes les personnes qui commettent des abus ou les couvrent : quel que soit leur rang ou leur position, elles se retrouveront peut-être un jour devant un tribunal. », a déclaré Balkees Jarrah, Directrice adjointe du programme Justice internationale à Human Rights Watch.
Selon les experts de l’organisation, un transfert forcé constitue un crime de guerre et un possible crime contre l’humanité ; parmi ces cas figurent des transferts dans des circonstances telles qu’une personne ne consent à être déplacée que parce qu’elle craint des conséquences comme la violence, la coercition ou la détention si elle refuse, et la puissance occupante profite d’un environnement contraignant pour la transférer. Le transfert ou le déplacement de civils ne peut pas être considéré comme légal ou justifié en vertu de motifs humanitaires, si la crise humanitaire qui déclenche le déplacement est elle-même le résultat d’une activité illégale de la part de la puissance occupante.
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