Guerre en Ukraine : Au moins, 8.400 civils tués et plus de 14.000 civils blessés
Au moins 8.400 civils ont été tués et plus de 14.000 autres blessés depuis le 24 février 2022, début de l’offensive russe. Cependant, le nombre de victime est bien plus élevé, a indiqué le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk.
Les violations des droits humains sont « scandaleusement routinières » dans ce conflit déclenché par la Russie, a déploré vendredi le chef des droits de l’homme des Nations Unies, relevant que la guerre en Ukraine « éloigne l’humanité de la lutte pour sa survie, une planète menacée par le changement climatique ».
« Au moment où l’humanité est confrontée à des défis existentiels écrasants, cette guerre destructrice nous éloigne de la tâche qui consiste à bâtir des solutions pour assurer notre survie », a-t-il déclaré.
Selon le chef des droits de l’homme de l’ONU, « cette guerre défie toute raison ». « Cette folie doit cesser et la paix doit être trouvée, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international », a-t-il ajouté. Et après 13 mois de guerre de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, les violations graves des droits de l’homme et du droit humanitaire international sont devenues « une routine choquante ».
Devant le Conseil des droits de l’homme, il a décrit un sombre tableau. Dans toute l’Ukraine, les gens sont confrontés à des souffrances et des pertes massives, à des privations, à des déplacements et à des destructions. « Et les effets persistants de cette guerre dans le monde entier - y compris sur des pays qui ne sont pas impliqués de quelque manière que ce soit - sont profonds », a détaillé M. Türk.
Les services du Haut-Commissaire Türk - qui utilisent une méthodologie extrêmement rigoureuse pour établir les bilans humains - ont dénombré « 8.400 civils tués et plus de 14.000 civils blessés » depuis le 24 février 2022, début de l’offensive russe. « Ces chiffres ne sont que le sommet de l’iceberg », a reconnu le chef des droits de l’homme de l’ONU, ajoutant que le bilan réel est beaucoup plus élevé.
Il a souligné que « la plupart des victimes résultent de l’utilisation par les forces russes d’armes explosives à large impact dans des quartiers résidentiels ».
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