Emmanuel Macron et Joe Biden ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine dans une déclaration commune

Le Président Emmanuel Macron a reçu Joe Biden, Président des États-Unis d’Amérique et son épouse Jill Biden, à l’occasion de la première visite d’État du Président américain en France, le samedi 8 juin 2024.

Lors de cette rencontre, les deux présidents ont réaffirmé leur soutien sans faille et dans la durée à l’Ukraine.

« Nous avons pris ensemble beaucoup de décisions communes. L'autorisation que nous avons donnée pour que l'Ukraine puisse frapper ses agresseurs en défendant son territoire, les efforts importants consentis par nos pays pour armer, former, équiper l'armée ukrainienne et nous avons, ces derniers mois, bâti plusieurs décisions fondamentales. Nous avons évoqué les détails sur, évidemment, la guerre qui se joue là-bas. Nous nous retrouverons sur ce sujet au sommet du G7, où nous l'espérons l'un et l'autre, l'ensemble des membres du G7 pourront s'engager à nouveau à un versement de solidarité à l'égard de l'Ukraine de 50 milliards de dollars, puis la Conférence de paix qui se tiendra en Suisse, où vous serez représenté, et qui sera une étape pour structurer les débats, et le sommet de l'OTAN à Washington », ressort-il de la déclaration publié par la présidence française.

Dans son discours, Emmanuel Macron a salué des femmes et des hommes ukrainiens qui « se battent avec un courage remarquable, animés par la volonté de ne rien céder face à l’agression russe que rien ne venait justifier ».

« Nous avons collectivement réagit pour apporter notre soutien à cette nation européenne qui lutte pour sa survie et pour sa liberté et nous continuerons de le faire aussi longtemps et avec autant d’intensité que nécessaire », a-t-il souligné.

Le président français a remercié son homologue américain d’être aux côtés de l’Europe dans ce soutien à l’Ukraine. « En tout cas, sur la question de l'Ukraine, notre vue est commune, c'est celle du respect du droit international, de la liberté des peuples de disposer d'eux-mêmes, de ce droit fondamental pour nos nations », a-t-il noté.