Guerre en Ukraine : Au moins 669 enfants et 1 800 blessés depuis le début de l’invasion russe

Entre le 24 février 2022 et le 31 décembre 2024, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) a vérifié la mort de de 669 enfants et de plus de 1.800 blessés, souvent en raison de l’utilisation massive d’armes explosives dans les zones peuplées.

 « Les hostilités en cours et l’occupation de certaines parties de l’Ukraine par la Russie ont entraîné des violations des droits de l’homme à grande échelle et infligé des souffrances inimaginables à des millions d’enfants. Leurs droits ont été bafoués dans tous les aspects de la vie, laissant de profondes cicatrices, tant physiques que psychosociales », a déclaré dans un communiqué Volker Türk, chef des droits de l’homme de l’ONU, précisant que les chiffres réels sont probablement beaucoup plus élevés

« Les hostilités en cours et l’occupation de certaines parties de l’Ukraine par la Russie ont entraîné des violations des droits de l’homme à grande échelle et infligé des souffrances inimaginables à des millions d’enfants. Leurs droits ont été bafoués dans tous les aspects de la vie, laissant de profondes cicatrices, tant physiques que psychosociales », a déclaré dans un communiqué Volker Türk, chef des droits de l’homme de l’ONU.

De vastes régions d’Ukraine sont aujourd’hui truffées de mines terrestres et de restes explosifs de guerre, ce qui pose des risques à long terme pour la vie et la sécurité des enfants.

Par ailleurs, les enfants des régions de l’Ukraine occupées par Moscou sont particulièrement vulnérables, selon le rapport. Dans les mois qui ont suivi l’invasion, les forces armées russes ont ainsi exercé une violence généralisée à l’encontre des civils, y compris des enfants.

Les services du Haut-Commissaire Türk ont également vérifié qu’au cours de la première année qui a suivi l’invasion, au moins 200 enfants, dont beaucoup vivaient dans des institutions, ont été transférés à l’intérieur du territoire occupé ou vers la Russie.

Selon l’ONU, ces actes qui pourraient constituer des crimes de guerre. Cependant, sans accès à la Russie ou aux territoires occupés, le HCDH n’a pas été en mesure d’évaluer pleinement l’ampleur de ces transferts.

Les autorités russes ont imposé la citoyenneté russe et le programme scolaire russe, tout en restreignant l’accès à l’éducation en langue ukrainienne dans les écoles situées dans les territoires occupés.  Elles ont donné la priorité à la formation militaro-patriotique à l’école et dans les groupes de jeunes, exposant les enfants à la propagande de guerre.