Massacre d’Izioum : La République tchèque réclame un tribunal pour crimes de guerre
La République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, a appelé à la création d'un tribunal international pour les crimes de guerre, après à la découverte de centaines de corps en périphérie d'Izioum, ville dans la région de Kharkiv récemment libérée des troupes russes.
« Au XXIe siècle, de telles attaques contre la population civile sont impensables et odieuses. Nous ne devons pas passer outre. Nous sommes pour la punition de tous les criminels de guerre », a écrit le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, dans un message posté sur les réseaux sociaux.
Le ministre a également souhaite que la justice puisse s'emparer des faits et faire la lumières sur ce qui s'est produit. « J'appelle à la création rapide d'un tribunal international spécial qui poursuivra le crime d'agression », a indiqué Lipavsky.
Les autorités ukrainiennes ont fait état vendredi de « 450 corps de civils portant des traces de mort violente et de torture » enterrés dans un bois à la périphérie d’Izioum. « Nous savons que certains ont été tués (abattus), d’autres sont morts à cause de tirs d’artillerie, de traumatismes dus à l’explosion de mines. Certains sont morts dans des frappes aériennes » et « de nombreux corps n’ont pas encore été identifiés », a expliqué Serguiï Botvinov, un responsable de la police régionale.
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