La Première ministre française promet que les crimes de la Russie en Ukraine seront « documentés, jugés et punis»
La Première ministre française Elisabeth Borne a assuré devant l’Assemblée nationale que la France était « déterminée » à ce que les crimes « commis par la Russie soient documentés, jugés et punis ».
« Chaque jour, avec le plus grand cynisme, la Russie repousse les frontières de la barbarie. Elle fait usage des armes sans discernement, en ciblant les civils, en visant des écoles, des hôpitaux, des centres commerciaux, des convois humanitaires. Dans les territoires occupés, on assiste à des transferts forcés de population, y compris d’enfants. Leur libération s’accompagne de la découverte de nouvelles atrocités, comme à Boutcha, en avril, ou à Izium plus récemment. (…) Ce sont autant de violations des lois de la guerre. Autant d’actes qui justifient d’agir. Autant de monstruosités dont la Russie devra répondre », a déclaré Mme Borne, rapporte Le Monde.
« C’est une condition essentielle au retour d’une paix durable », a déclaré la première ministre française.
La cheffe du gouvernement a également dénoncé la présence « sur le front » de Groupe Wagner, « société de mercenaires, qui prend ses ordres directement du Kremlin » et qui « emploie aujourd’hui des criminels russes pour venir combattre sur le front », « dont les méthodes sont bien connues, comme en témoignent ses exactions documentées en République centrafricaine et au Mali ».
Elle a redit que la France restait « extrêmement préoccupé[e] par la situation » de la centrale nucléaire de Zaporijia (sud de l’Ukraine) contrôlée par la Russie, affirmant que Paris soutenait la proposition du directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique « d’arrêt des tirs et de retrait du matériel militaire de la zone ».
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