L'UE adopté des sanctions contre des responsables de violences sexuelles et de violations des droits des femmes dans six pays dont la Russie
À la veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes. L'UE a adopté des sanctions contre des individus et entités responsables de violences sexuelles et de violations des droits des femmes dans six pays dont la Russie.
C’est ainsi, le Conseil européen a décidé d'imposer des mesures restrictives à neuf personnes et trois entités en raison de leur rôle dans la commission de graves violations et abus des droits de l'homme, en particulier la violence sexuelle et sexiste.
« À l'approche de la Journée internationale de la femme, nous passons des paroles aux actes. Peu importe où cela se produit, nous combattrons et éliminerons toutes les formes de violence à l'égard des femmes. Avec la décision d'aujourd'hui, nous renforçons nos efforts pour lutter contre la violence sexuelle et sexiste, pour garantir que les responsables répondent pleinement de leurs actes et pour lutter contre l'impunité », a commenté cette décision Josep Borrell, haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Cette liste de sanctions comprend :
deux ministres talibans par intérim de l'Enseignement supérieur et de la Propagation de la vertu et de la Prévention du vice, qui sont à l'origine des décrets interdisant aux femmes l'enseignement supérieur et des pratiques sexistes dans l'espace public
des agents du poste de police de Moscou responsables d'arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de tortures et autres traitements cruels, inhumains et dégradants dans le cadre de la censure et de l'oppression menées par les autorités russes. Les inscriptions viseront également des membres de haut rang des forces armées russes, dont les unités ont systématiquement participé à des actes de violence sexuelle et sexiste en Ukraine en mars/avril 2022, dans le contexte de l'agression militaire non provoquée et injustifiée de la Russie contre l'Ukraine.
commandants des milices sud-soudanaises responsables de l'utilisation généralisée et systématique de la violence sexuelle et sexiste comme tactique de guerre dans le pays
le vice-ministre de l'intérieur du Myanmar/Birmanie
la prison de Qarchak en Iran, la Garde républicaine syrienne et le Bureau du chef des affaires de sécurité militaire au Myanmar/en Birmanie sont sanctionnés en raison de leur rôle dans de graves violations des droits humains à caractère sexuel et sexiste.
Les avoirs que ces personnes et entités possèdent dans le territoire de l’Union européenne seront gelés. Elles feront l'objet d'une interdiction de voyager vers l'UE. En outre, il sera interdit aux personnes et entités de l'UE de mettre des fonds à la disposition, directement ou indirectement, des personnes figurant sur la liste.
Les actes juridiques pertinents, y compris les noms des personnes et entités concernées, ont été publiés au Journal officiel de l'UE.
eh