Le Parlement européen nouvellement élu réaffirme son ferme soutien à l'Ukraine
Ce mercredi, le Parlement européen a réaffirmé sa position, appelant l’Union à continuer à soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra, jusqu’à la victoire.
La résolution, qui exprime la première position officielle du Parlement nouvellement élu sur la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, réaffirme le soutien continu des députés à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Elle appelle l’Union à maintenir et à étendre sa politique de sanctions à l’encontre de la Russie et du Bélarus, à surveiller et à examiner son efficacité et son impact, et à s’attaquer systématiquement à la question du contournement des sanctions par des entreprises établies dans l’Union, par des tiers et par des pays tiers, ressort-il du communiqué publié sur le site du Parlement européen.
Tout en réaffirmant leur ferme conviction que la Russie doit compenser financièrement les destructions qu'elle a causées en Ukraine, les députés saluent les récents efforts de l'UE visant à affecter les recettes provenant des avoirs russes gelés au soutien de l'effort de guerre ukrainien. Ils souhaitent également un « régime juridique solide pour la confiscation des avoirs publics russes gelés par l’UE ».
Le Parlement salue également les résultats du récent sommet de l'OTAN et réaffirme sa position selon laquelle l'Ukraine est sur la voie irrémédiable de l'adhésion à l'OTAN. Les députés demandent à l'UE et aux États membres d'accroître leur soutien militaire à l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire et sous quelque forme que ce soit. Ils appellent également la Commission européenne à proposer une aide financière à long terme pour la reconstruction de l'Ukraine, en s'appuyant sur l'expérience de la facilité pour l'Ukraine récemment créée.
Le Parlement condamne l’attaque barbare de missiles menée par la Russie contre l’hôpital pour enfants de Kyiv et la récente visite du Premier ministre hongrois Viktor Orbán en Fédération de Russie, qui ne représente pas l’Union et constitue une violation flagrante des traités de l’Union et de la politique étrangère commune. Le texte précise que la Hongrie devrait subir des répercussions pour ces actions. Dans la mesure où la soi-disant « mission de paix » du Premier ministre hongrois a été immédiatement suivie de l’attaque de l’hôpital pour enfants, la résolution indique également que cela démontre « l’inutilité » des prétendus efforts de paix d’Orbán.