António Guterres exhorte le G20 à prendre l'initiative sur la paix, le climat et d'autres défis mondiaux
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a exhorté les dirigeants du G20 à prendre l'initiative sur la paix, le climat et d'autres défis mondiaux.
« Le G20, qui réunit les principales puissances économiques mondiales, doit être à l'avant-garde des efforts mondiaux en faveur de la paix, de l'action climatique, d'institutions financières internationales plus justes et d'un accès équitable aux technologies émergentes. Je suis venu à Rio avec un message simple : les dirigeants du G20 doivent diriger. Les pays du G20 – par définition – ont une énorme influence économique. Ils disposent d’un énorme pouvoir diplomatique. Ils doivent l’utiliser pour s’attaquer aux principaux problèmes mondiaux», a déclaré dimanche le Secrétaire général de l'ONU à Rio de Janeiro.
Il a souligné la nécessité pour les pays de « courir beaucoup plus vite pour s’attaquer aux défis communs fondamentaux » tels que la crise climatique, les conflits qui font rage, l’impunité croissante, les inégalités en hausse et le blocage des progrès dans la lutte contre la faim et la pauvreté.
M. Guterres a déclaré que « nous devons nous mobiliser pour la paix » à Gaza, au Liban, en Ukraine et au Soudan.
« Partout, la paix exige des actions fondées sur les valeurs de la Charte des Nations Unies, l’Etat de droit et les principes de souveraineté, d’indépendance politique et d’intégrité territoriale des États », a-t-il dit.
Abordant la question financière, le Secrétaire général a souligné la situation des pays vulnérables qui « sont confrontés à d’énormes vents contraires et à des obstacles qui ne sont pas de leur fait ». Ils ne reçoivent pas le soutien adéquat de l’architecture financière internationale actuelle, qu’il a qualifiée de « dépassée, inefficace et injuste ».
Il a déclaré que le Pacte pour l’avenir appelle à des réformes ambitieuses pour rendre le système plus représentatif de l’économie mondiale d’aujourd’hui et des besoins des pays en développement et vulnérables.
« Cela comprend l’élargissement de la voix et de la représentation des pays en développement au sein des institutions financières internationales », a-t-il ajouté.
En outre, le Pacte prévoit d’autres mesures telles que l’augmentation substantielle de la capacité de prêt des banques multilatérales de développement, la promotion d’une coopération fiscale plus inclusive et l’exploration de toutes les formes de financement innovantes.