Volodymyr Zelensky et Friedrich Merz ont discuté de la mise en place d’un Groupe de contact pour mettre fin à la guerre

En visite à Kyiv, le candidat conservateur allemand à la chancellerie, Friedrich Merz, s’est entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Lors de cette conversation, Friedrich Merz a proposé de créer un groupe de contact composé de quatre pays pour développer une position européenne commune sur la fin de la guerre contre l'Ukraine.

Le candidat à la chancellerie a estimé qu’il faudrait privilégier une stratégie commune pour mettre fin à la guerre. « Il ne s'agit pas seulement de pays de l'Union européenne. J'ai une proposition visant à former un groupe de contact réunissant l'Allemagne, la France, la Pologne, la Grande-Bretagne - les quatre principaux pays d'Europe et l'OTAN, afin qu'ils échangent des opinions (sur la fin de la guerre contre l'Ukraine - ndlr) et développent ainsi une vision commune avec les États-Unis. Je pense que vous et moi devrions discuter de la façon dont vous percevez une telle idée », a-t-il déclaré s’adressant au président ukrainien.

Volodymyr Zelensky a répondu à cette proposition en remarquant qu’il était « intéressant à voir à quel point les opinions se croisent ».

« Je soutiens votre proposition de créer un groupe de contact. Pour être honnête, nous l’avons déjà fondé. Les pays que vous avez évoqués font déjà parti de ce groupe et nous comptons également sur le Danemark comme représentant du groupe nordique. Nous comptons sur eux tous, mais le Danemark pourrait représenter l'équipe nordique. Nous souhaitons tenir une telle réunion dès décembre. Vous voyez, nous avons déjà de nombreuses opinions similaires », a souligné Volodymyr Zelensky.

Friedrich Merz et son parti l’Union chrétienne-démocrate (CDU, Parti populaire européen), ont longtemps fait pression pour que Berlin fournisse des missiles Taurus à Kyiv,  affirmant en octobre que le chancelier Olaf Scholz devrait donner son feu vert aux livraisons si la Russie ne cessait pas ses attaques contre les infrastructures civiles « dans les 24 heures ».