Izumi Nakamitsu : Les Nations Unies n’ont pas connaissance de l’existence d’un programme d’armes biologiques en Ukraine
Les Nations Unies n’ont pas connaissance de l’existence d’un programme d’armes biologiques en Ukraine, a réitéré vendredi la Haute-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
Lors de la réunion ce vendredi, soulignant que la Russie et l’Ukraine sont toutes deux parties à la Convention sur les armes biologiques, elle a fait observer que cet instrument international contient plusieurs mesures que les États peuvent actionner pour éliminer toute préoccupation ou tout soupçon face aux activités de leurs pairs.
Conformément à l’article V de la Convention, les États parties s’engagent à se consulter et à coopérer pour résoudre tout problème, sur une base bilatérale ou par les procédures internationales prévues dont l’une est la convocation d’une réunion consultative.
D’autres mesures sont contenues dans les articles V et VI de la Convention, a encore fait observer Mme Nakamitsu, estimant que la neuvième Conférence d’examen de la Convention, qui aura lieu prochainement, est l’occasion idéale de renforcer le texte de manière globale et le Bureau des affaires de désarmement est prêt à soutenir toutes les procédures que les États parties décideraient d’utiliser.
En ce qui concerne la sûreté et de la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes, la Haute-Représentante a cité le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a indiqué que, selon les autorités ukrainiennes elles-mêmes, la centrale nucléaire de Zaporijjia était encore pleinement opérationnelle jeudi, après la perte de la connexion à une troisième ligne électrique externe la reliant au réseau électrique national.
La centrale de Tchornobyl reste, quant à elle, connectée audit réseau, après avoir été rebranchée le 14 mars dernier. Toutefois, les opérateurs et gardiens ukrainiens n’ont pas pu effectuer de rotation depuis trois semaines. Par ailleurs huit des 15 réacteurs du pays sont toujours en service.
S’agissant des garanties nucléaires, l’AIEA ne reçoit toujours pas de transmission de données à distance de ses systèmes de surveillance installés à Tchernobyl, a expliqué la Haute-Représentante, soulignant toutefois que les données des autres centrales nucléaires ukrainiennes sont dûment transférées.
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