Entre 225.000 et 350.000 réfugiés ukrainiens travaillent en Pologne

Au 30 avril 2024, quelque 4,2 millions de réfugiés ayant fui l’Ukraine se trouvent toujours sous protection temporaire dans l’Union européenne, la majorité en Allemagne, en Pologne et en République tchèque.

Entre 225.000 et 350.000 réfugiés d’Ukraine travaillent actuellement en Pologne, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’économie locale et faisant preuve de résilience. En raison de leur contribution au marché du travail, on estime qu’en 2023 leur part dans le PIB de la Pologne se situait entre 0,7 et 1,1 %.

Selon une enquête récente du HCR, si la plupart des réfugiés ont effectivement l’intention de retourner en Ukraine à l’avenir, la guerre en cours empêche la majorité d’entre eux de rentrer à court terme.

Le HCR considère qu’il est primordial qu’ils puissent continuer à bénéficier d’une protection internationale, et l’extension de la protection temporaire est un outil pratique pour y parvenir. L’agence onusienne encourage surtout les Etats hôtes à continuer à se concentrer sur l’inclusion socio-économique des réfugiés d’Ukraine.

Par ailleurs, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a salué la décision de l’Union européenne (UE) de prolonger, pour une année supplémentaire, la protection temporaire pour les réfugiés ukrainiens.

« Les pays de l’UE ont opté pour une solution pragmatique en accordant ce statut aux millions de personnes qui ont fui la guerre en Ukraine », a déclaré dans un communiqué, Jean-Nicolas Beuze, le Représentant du HCR auprès de l’UE.

L’application de la directive sur la protection temporaire de l’Union européenne aux personnes déplacées depuis l’Ukraine, prolongée aujourd’hui jusqu’en mars 2026, fournit un cadre juridique pour la protection et l’inclusion des réfugiés dans les systèmes nationaux. « Bien que de nature temporaire, cette protection garantit à plus de 4,2 millions de réfugiés ukrainiens la résidence, l’accès aux services publics et au marché du travail des pays d’accueil pour une année supplémentaire », a ajouté M. Beuze.