Dans son discours devant l'Assemblée nationale, Elisabeth Borne réaffirme le soutien de la France à l’Ukraine

L'Assemblée nationale de France reprend ses travaux ce lundi vers 16 heures par un débat sur la guerre en Ukraine et ses conséquences pour la France. Le débat a été ouvert par première ministre française Elisabeth Borne qui a réaffirmé le soutien de son pays à l’Ukraine.

« Cette guerre n'est pas seulement un conflit entre deux pays. C'est tout l'ordre mondial d'après-guerre qui est remis en cause. (…) L'Europe n'est plus une terre de pays et les armes font des morts et des déplacés. (….) Si nous laissons faire, ce sera la loi du plus fort. Cette guerre c'est une lutte pour nos valeurs. », a déclaré la Première ministre, en soulignant que « quand la liberté et la démocratie sont sous les bombes, nous n'avons pas le droit de faiblir ».

 Lors de son discours, Elisabeth Borne a mentionné l’impact négatif des sanctions occidentales sur l’économie russe. « L’économie russe s’est considérablement rétractée, avec une chute de 6 % de son PIB pour cette année. L’inflation russe a explosé. Et la Russie a perdu l’accès à des matériels de haute technologie », a-t-elle énuméré. « Avec les prix élevés de l’énergie, Moscou tente pour l’instant de maintenir l’illusion. Mais les faits sont là. La propagande russe ne doit pas nous berner. L’économie russe est à l’asphyxie », a déclaré Mme Borne.

 « Notre objectif est le même depuis le début : rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l’empêcher de financer son offensive. C’est la Russie qui a lancé cette guerre. C’est elle qui nous pousse à agir », a déclaré la cheffe du gouvernement français, en ajoutant que « sanctions continueront tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation. Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l’Ukraine. Ce serait renoncer à nos valeurs ».

Cependant, le Première ministre a souligné que la France devrait soutenir l'Ukraine, « sans entrer en guerre avec la Russie » et que « l'issue du conflit doit être diplomatique ».

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