Charles Michel a salué la solidarité entre les pays du continent européen face à la guerre en Ukraine
Le président du Conseil européen, Charles Michel a salué la solidarité entre les pays du continent européen face à la guerre en Ukraine.
À l'issue de la réunion informelle des chefs d'État ou de gouvernement de l'UE à Prague, Charles Michel a salué la réunion « une réunion historique » qui avait permis aux 44 pays du continent européen partageant la même ambition de travailler ensemble pour la paix, la prospérité et la stabilité.
Pour lui, cette réunion a été « l'occasion réellement de nous écouter les uns les autres, d'identifier, sur chacun des défis que nous partageons en commun, de quelle manière on peut tenter d'abord de mieux se comprendre afin de pouvoir engager davantage de coordination, davantage de convergence opérationnelle. Tout ça avec des leaders qui sont présents sur un pied d'égalité, avec un souhait de ne pas institutionnaliser mais de garder la flexibilité et l'agilité qui permettent d'agir de la manière la plus performante possible. C'est un premier point qui a montré une unité dans un moment où le continent européen et le monde ont bien besoin de cette unité et de ce rassemblement ».
Quant au deuxième point, celui de la sécurité d'approvisionnement, les pays européens ont travaillé depuis déjà pas mal de mois afin de veiller à ce que les stocks puissent être remplis autant qu'il est possible, a souligné Charles Michel.
« C'est une bonne étape, c'est important. Nous avions aussi évoqué, depuis avant l'été, l'importance de mettre progressivement en place des plateformes d'achats en commun de ressources énergétiques. Nous avons eu l'occasion de revenir aujourd'hui sur ce sujet et nous avons senti un soutien de plus en plus large pour continuer à progresser. Spécialement, par exemple, pour pouvoir remplir les stocks quand ce sera à nouveau nécessaire de remplir les stocks. C'est un des exemples qui ont été mentionnés, pour lequel la Commission a d'ailleurs, dans sa feuille de route, fait des propositions », a-t-il déclaré.
« Et puis il y a le troisième élément, c'est la question des prix. C'est un impact douloureux pour les familles, pour les ménages. C'est un impact douloureux aussi potentiellement pour nos entreprises et ça a un impact sur le plan économique. Je voudrais affirmer aussi aujourd'hui qu'on a senti une volonté partagée des leaders européens d'être mobilisés avec une ambition commune de faire baisser les prix des ressources énergétiques et de travailler avec le Conseil de l'Union, avec la Commission européenne, en sorte que ce Conseil doit être vu aujourd'hui comme une étape stratégique qui nous amène sur le chemin du prochain Conseil européen, qui devra être l'occasion de faire des pas en avant en termes de prise en considération des mesures qui sont nécessaires », a-t-il souligné.
eh