Catherine Colonna : En aidant l’Ukraine, en isolant la Russie, en luttant contre l’impunité, nous faisons notre devoir de solidarité

Lors de son discours au Sénat, la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, Catherine Colonna,  a confirmé que la France soutiendrait l’Ukraine dans son combat pour des valeurs démocratiques.

« Notre détermination ne doit pas vaciller. Le Président de la République et la Première ministre l’ont rappelé : nous soutenons l’Ukraine parce qu’elle se bat pour des valeurs démocratiques, ces valeurs qui sont les nôtres. Nous la soutenons aussi car si nous laissons la Russie bousculer les principes les plus fondamentaux de la vie internationale, tout sera permis, non seulement en Ukraine, mais ailleurs. En aidant l’Ukraine à se défendre, nous défendons les principes essentiels de non-agression, d’intégrité territoriale, de souveraineté et de règlement pacifique des différends, consacrés par la Charte des Nations unies. Nous sommes aux côtés de l’Ukraine depuis le premier jour de l’agression, par des sanctions, pour entraver l’effort de guerre russe et toucher ceux qui collaborent avec elle, Biélorussie ou Iran - nous l’avons fait et nous le referons si nécessaire - et par une aide diplomatique, économique, humanitaire et, bien sûr, militaire », a-t-elle déclaré devant les députés.

La ministre a évoqué l’aide humanitaire que la France apportait à l’Ukraine, notamment, par les actions du Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ce Centre prévoit la livraison de générateurs, de matériel de chauffage et de matériel de reconstruction très prochainement, pour environ 50 millions d’euros. La France organisera également conférence internationale à Paris, dans quelques semaines, pour aider à la résilience du peuple ukrainien.

« En aidant l’Ukraine, en isolant la Russie, en luttant contre l’impunité, nous faisons notre devoir de solidarité. Nous faisons notre devoir d’humanité. Nous défendons la sécurité du continent européen, c’est-à-dire la nôtre. Et nous le ferons donc aussi longtemps qu’il sera nécessaire », a réaffirmé Catherine Colonna.

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