Antony Blinken est arrivé en Ukraine pour témoigner de la solidarité des États-Unis

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé à Kyiv mardi pour témoigner de la solidarité des États-Unis avec l'Ukraine, qui subit des attaques massives de la part de la Russie.

M. Blinken espère « envoyer un signal fort de réconfort aux Ukrainiens qui vivent manifestement un moment très difficile », relaie Reuters les propos d’un fonctionnaire américain qui a informé les journalistes voyageant avec M. Blinken sous le couvert de l'anonymat.

« La mission du secrétaire d'État consiste à expliquer comment notre aide supplémentaire sera mise en œuvre de manière à renforcer leurs défenses (et) à leur permettre de reprendre de plus en plus l'initiative sur le champ de bataille », a expliqué le fonctionnaire.

Selon lui, l'artillerie, les missiles à longue portée connus sous le nom d'ATACMS et les intercepteurs de défense aérienne arrivent déjà à l'armée ukrainienne.

Lors de sa visite en Ukraine, le secrétaire d'État américain Antony Blinken discutera avec de hauts responsables ukrainiens d'un certain nombre de questions, notamment des engagements à long terme en matière de sécurité.

Matthew Miller, porte-parole du département d'État américain, a précisé que M. Blinken était arrivé en Ukraine « pour rencontrer de hauts responsables ukrainiens et souligner le soutien durable des États-Unis à l'Ukraine. Pendant son séjour en Ukraine, M. Blinken rencontrera le président Volodymyr Zelensky, le premier ministre Denys Chmygal et le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba pour discuter de l'évolution des champs de bataille, de l'impact de la nouvelle aide économique et de sécurité des États-Unis, des engagements à long terme en matière de sécurité et autres, ainsi que des travaux en cours pour soutenir la reprise économique de l'Ukraine ».

La visite de M. Blinken est la première visite d'un haut fonctionnaire américain en Ukraine depuis que le Congrès a adopté, le mois dernier, un programme d'aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 61 milliards de dollars, qui avait été longtemps retardé.