La présidente hongroise et le Pape François discutent des moyens de parvenir à la paix en Ukraine
Le Pape a reçu en audience vendredi 25 août la présidente de la République de Hongrie, Katalin Novàk.
Selon le site Vatican.news, après l’entretien avec le Pape, la dirigeante hongroise a ensuite rencontré le secrétaire d'État, le cardinal Pietro Parolin, accompagné de Mgr Mirosław Wachowski, sous-secrétaire pour les relations avec les États. Parmi les sujets abordés: le conflit en Ukraine et la persécution des chrétiens dans le monde.
Au cours des entretiens, Katalin Novàk est revenue sur le récent voyage apostolique de François à Budapest, du 28 au 30 avril 2023. «Certains sujets d'intérêt commun […] tels que la famille et les valeurs chrétiennes» ont aussi été évoqués, selon le communiqué du Bureau de Presse du Saint-Siège qui précise que la guerre en Ukraine a également été au menu des discussions «avec une référence particulière à la situation humanitaire, ainsi qu'aux efforts pour mettre fin au conflit». Enfin, «le thème de la liberté religieuse et de la persécution des chrétiens dans le monde a été abordé».
L'audience avec le Pape, s’est terminée par un traditionnel échange de dons. François a remis à la présidente hongroise le message pour la paix de cette année 2023, les documents du pontificat, le livre sur la Statio Orbis du 27 mars 2020 (publié par la Librairie éditrice vaticane), et une sculpture en bronze intitulée «Soyez des messagers de paix».
Une boite contenant divers dons a été offerte à François: elle comprenait du vin de messe, des objets sacrés, une icône de Transcarpatie (région ukrainienne à une minorité hongroise), et un album de photographies du voyage du Saint-Père en Hongrie en avril dernier.
Un deuxième exemplaire de cet album, que la présidente ramènera en Hongrie, a été dédicacé par le Pape, qui a écrit: «Je remercie la présidente Katalin Novàk pour ce volume qui rappelle ma visite en Hongrie. Que de votre pays se répande un message de paix à destination de toute l'Europe, meurtrie par la guerre. Avec ma bénédiction, je renouvelle mon souhait d'unité et de fraternité. Fraternellement, François».