L’Ukraine propose des pourparlers « sans condition » à Marioupol
« Nous sommes prêts à tenir une session spéciale de négociations à Marioupol. Pour sauver nos gars, (le bataillon) Azov, les soldats, les civils, les enfants, les vivants et les blessés. Tout le monde », a écrit Mikhaïlo Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky sur son compte Twitter.
Plus tard, David Arakhamia, un autre négociateur ukrainien a confirmé que la délégation était prête à se rendre à Marioupol pour une nouvelle session de négociations.
La situation à Marioupol devient vraiment critique. Les derniers combattants ukrainiens de Marioupol refusent de se rendre, mais demandent à la communauté internationale des « garanties de sécurité », au moment où les forces russes comptent s’emparer de la totalité de cette ville stratégique du sud-est de l’Ukraine. « Nous sommes prêts à quitter Marioupol avec l’aide d’un tiers », munis d’armes, « afin de sauver les personnes qui nous ont été confiées », a fait savoir, ce matin sur Telegram, Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du bataillon Azov.
Plusieurs centaines de civils, manquant de vivres et d’eau, sont retranchés dans l’usine sidérurgique et métallurgique d’Azovstal avec le 36e bataillon de l’armée ukrainienne et le régiment Azov, les deux dernières unités combattantes à Marioupol, selon les autorités ukrainiennes.
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