Selon le Président de l’Assemblée générale de l’ONU, la guerre en Ukraine rehausse les risques d’une catastrophe nucléaire mondiale
Reprenant les propos de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui juge que « dans certains cercles, on joue avec le feu », il a reprouvé les menaces récurrentes et à peine voilées de frappes nucléaires. « Des frappes tactiques, précise-t-on souvent, alors que nous savons tous qu’un tel conflit ne se cantonnerait jamais au niveau tactique », a-t-il dit.
Le Président de l’Assemblée générale a noté l’augmentation des investissements dans les armes nucléaires, un arsenal mondial de 13.000 ogives, alors « tant de gens peinent à trouver à manger, à éduquer leurs enfants et à se chauffer ».
Il a présenté comme une priorité, et un principe inébranlable, le maintien du Traité de non-prolifération comme base de toutes les négociations futures et encouragé les États qui ne l’ont pas encore fait à ratifier le traité sur l’arrêt des essais nucléaires.
« Les négociations sur un traité concernant les matériaux fissiles ont trop attendu », a-t-il ajouté. « Nous avons les données, la science, et les cadres multinationaux pour le faire : au lieu de poursuivre la méfiance et les confrontations, misons sur les compromis rationnels et les sages solutions ».
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