Guerre en Ukraine : Plus de 16.000 victimes civiles enregistrées

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur l'Ukraine, Rosemary DiCarlo, cheffe des affaires politiques de l'ONU,  a également indiqué que plus de 400 enfants ukrainiens avaient tués pendant la guerre, et beaucoup d'autres avaient été blessés, perdu leurs proches ou avaient été forcés de fuir leur foyer.

Près de 300 sont considérés comme portés disparus, selon des sources gouvernementales ukrainiennes.

« Il y a aussi des rapports inquiétants de transferts forcés d'enfants, y compris certains placés en institution, vers le territoire occupé par la Russie ou vers la Fédération de Russie », a-t-elle ajouté. « Le HCDH a documenté plusieurs cas individuels, y compris d'enfants non accompagnés, qui semblent équivaloir à des expulsions vers la Fédération de Russie - en violation du droit international humanitaire ».

Rosemary DiCarlo a également évoqué les bombardements russes qui avaient déjà endommagé environ 40% de la capacité de production d'électricité du pays. La capitale Kyïv est la plus durement touchée, la plupart des quartiers de la ville étant désormais privés d'électricité 12 heures par jour, a-t-elle souligné.

« Alors que le gouvernement ukrainien se concentre sur la réparation des infrastructures endommagées, les Nations Unies se sont donné pour priorité de veiller à ce que les plus vulnérables reçoivent des fournitures et des services pour l'hiver », a-t-elle déclaré aux membres du Conseil de sécurité.

Jusqu'à présent, plus de 185.000 personnes ont reçu des fournitures hivernales essentielles.

Les partenaires humanitaires installent également des « points de chauffage » près des lignes de front, et plus de 500 générateurs sont distribués aux hôpitaux, cliniques et autres institutions prioritaires.

Bien que l'accès humanitaire ait repris à Kherson et dans d'autres zones à nouveau sous le contrôle du gouvernement ukrainien, il est toujours extrêmement difficile d'atteindre les personnes dans les zones de l'est et du sud tenues par l'armée russe et de l'autre côté de la ligne de front.

« La contamination par les mines - en particulier dans les zones proches du front ou bien là où le contrôle a récemment changé - met davantage de vies en danger, entrave la circulation des civils et entrave les efforts humanitaires », a déclaré Mme DiCarlo.

Elle a rappelé aux parties leur obligation de faciliter l'accès humanitaire, conformément au droit international.

Mme DiCarlo a également fourni au Conseil de sécurité une mise à jour sur les droits de l'homme et d'autres préoccupations.

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