L’Ukraine déplore la dissolution la mission d'enquête à la prison ukrainienne d'Olenivka
« Une fois de plus, malheureusement, nous avons vu la position médiatrice et neutre de l'ONU. Pas un seul mot de condamnation de la partie russe, qui a tout fait pour empêcher cette mission internationale de se rendre là-bas », a déclaré Dmytro Loubynets, commissaire aux droits de l’Homme auprès du Parlement ukrainiens.
Le médiateur a précisé qu’il était sceptique quant à cette mission depuis le début.
« Tout d'abord, j'ai analysé les membres de cette équipe et remarqué que ses trois membres avaient une attitude très positive envers la Fédération de Russie, ce qui est déjà inacceptable. Et deuxièmement, en effet, j'ai demandé alors comment feront-ils pour se rendre sur les lieux ? La Fédération de Russie les laisserait-elle passer? Non, elle ne le fera pas », a dénoncé Dmytro Loubynets.
Le 5 janvier, le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, a annoncé la dissolution de l'équipe en raison de « l'absence des conditions requises pour son déploiement sur le site des événements », faisant référence au manque de garanties de sécurité.
Au mois de juillet, des explosions dans la prison d’Olenivka, dans une zone séparatiste prorusse de l’est de l’Ukraine et où étaient détenus des soldats ukrainiens faits prisonniers à Marioupol, ont fait des dizaines de morts. Antonio Guterres a annoncé alors sa décision de lancer une mission d’enquête pour découvrir la « vérité » sur ces explosions.
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