Selon l'ONU, la torture pratiquée par les autorités russes sur les territoires ukrainiens occupés est généralisée et systématique
La Commission d'enquête de l’ONU a publié un document à la fin du mois d'août, dans lequel elle conclut notamment que « la torture pratiquée par les autorités russes est généralisée et systématique et pourrait constituer des crimes contre l'humanité, si des enquêtes complémentaires le confirment ».
Elle a également constaté « un schéma d'exécutions sommaires dans les villes et villages proches des lignes de front, où les forces armées russes étaient fréquemment en contact avec les résidents locaux ».
Dans son rapport de mars, la Commission a montré que les autorités russes avaient « commis un large éventail de violations du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire » dans de nombreuses régions d'Ukraine et de Russie.
Concluant que « les forces armées russes ont mené des attaques à l'aide d'armes explosives dans des zones peuplées avec un mépris apparent pour les dommages et les souffrances des civils », la Commission a fait état de frappes aveugles et disproportionnées et d'un manque de précautions, en violation du droit international humanitaire.
La Commission d'enquête internationale indépendante sur l'Ukraine est un organe indépendant mandaté par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies pour, entre autres, enquêter sur toutes les allégations de violations et d'abus des droits de l'homme et de violations du droit international humanitaire, ainsi que sur les crimes connexes dans le contexte de l'agression de la Russie contre l'Ukraine.
Son objectif est d'établir les faits, les circonstances et les causes profondes de ces violations et abus, et de collecter, consolider et analyser les preuves de ces violations et abus, y compris leur dimension sexospécifique, en vue d'éventuelles poursuites judiciaires.