La France dément avoir des « mercenaires » en Ukraine
« Il s'agit d'une nouvelle manipulation grossière russe. Il ne faut pas lui donner plus d'importance qu'aux précédentes et qu'aux suivantes qui ne manqueront pas d'arriver », a expliqué le Quai d'Orsay.
Le ministère a réaffirmé que la France poursuivrait son soutien à l’Ukraine. Ce soutien s’inscrirait dans la durée et devrait concerner les différents éléments, les différents segments du soutien à l’Ukraine. « Le soutien à l’Ukraine de la part de l’Union européenne doit être total, doit être durable et après, sur les modalités techniques, cela rejoint la question sur le point budgétaire. Sur les modalités techniques, nous pourrons revenir vers vous concrètement sur la manière dont ce soutien prendra forme, au niveau technique. Mais ce qui est important pour nous, c’est que ce soutien soit clair, franc et durable », a indiqué le ministère.
Le 16 janvier, l’armée russe a lancé une frappe de missile S-300 sur le centre-ville de Kharkiv, dans le nord de l’Ukraine, faisant dix-sept blessés. Moscou a prétendu que cette frappe aurait visé un bâtiment abritant des « mercenaires français » à Kharkiv.
« Dans la soirée du 16 janvier, les forces armées russes ont effectué une frappe de précision sur un point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkiv, dont le noyau était constitué de mercenaires français ».