Guerre en Ukraine : plus de 4.500 personnes évacuées dans la région de Kharkiv
« Depuis plus de deux jours, l'évacuation des habitants des localités, dont la vie et la santé sont menacées par les bombardements constants des occupants, se poursuit. Ce travail est effectué sous la direction de l'administration militaire régionale de Kharkiv, des forces de la police nationale et du service national pour les situations d'urgence, en coopération avec les organes locaux du pouvoir exécutif et de l'autonomie gouvernementale, ainsi que des bénévoles », ressort-il du communiqué publié par le Service.
Les secouristes, la police et les représentants des communautés locales continuent d'informer la population sur la nécessité d'évacuer les localités frontalières, après quoi ils les accompagnent jusqu'aux points d'évacuation intermédiaires, où des psychologues travaillent constamment sur le terrain.
Les habitants sont évacués des districts de Bogodoukhiv, Tchougouiv, Kharkiv, Vovtchansk. À cause des bombardements constants, les forces de l’ordre utilisent des laboratoires médico-légaux blindés pour assurer la sécurité des civils pendant l’évacuation.
Vendredi, l’Ukraine a déclaré que la Russie avait lancé une attaque dans la région de Kharkiv, faisant de petites avancées dans une zone frontalière d’où elle avait été repoussée il y a près de deux ans.
Le président Volodymyr Zelensky a déclaré dans une allocution samedi soir que les troupes ukrainiennes avaient mené des contre-attaques dans les villages frontaliers de la région de Kharkiv. « Perturber les plans d’offensive russes est désormais notre tâche numéro un », a-t-il dit.
Il a ajouté que les troupes devaient « redonner l’initiative à l’Ukraine » et a exhorté les alliés de Kyiv à accélérer les livraisons d’armes.