45 autres Ukrainiens sont revenus des territoires occupés, de Russie et du Belarus

Le commissaire aux droits de l'homme du Parlement ukrainien, Dmytro Lubinets, en a fait état sur son compte Telegram.

Selon lui, « pour beaucoup d'entre eux, c'était le seul moyen d'éviter le danger des restrictions de droits, du manque d'accès aux soins médicaux, des pressions et des risques pour la vie de la part des administrations d'occupation ».

« Parmi les évacués, il y avait des personnes qui avaient besoin de conditions spéciales pour se déplacer en toute sécurité : des personnes à mobilité réduite et des citoyens gravement malades. Elles n'étaient pas physiquement en mesure de quitter la zone d'occupation par elles-mêmes. 10 personnes avaient besoin d'un traitement urgent, souffraient de maladies chroniques graves ; l'évacuation a été organisée pour 23 personnes avec l'implication d'un transport spécialisé et d'une assistance médicale », a informé le Médiateur.

Il a ajouté que « la majorité écrasante des personnes rapatriées sont des personnes âgées. Le citoyen le plus âgé a 93 ans ».

Selon lui, ils ont aussi réussi à rapatrier des Ukrainiens qui avaient besoin d'un soutien juridique et d'un accompagnement parce qu'ils avaient perdu leurs documents personnels et n'étaient pas en mesure de franchir la frontière par eux-mêmes.

M. Lubinets a noté que certains Ukrainiens se trouvant déjà sur le territoire contrôlé par l'Ukraine ont été poursuivis par les administrations d'occupation, notamment une famille dont le père a été capturé par des envahisseurs russes et torturé, ce qui a entraîné sa mort.

« C'est pourquoi quitter le territoire ukrainien est un moyen d'échapper à la pression systémique et aux menaces qui pèsent sur la vie et la santé des civils », a déclaré le Commissaire.

Il a aussi noté que « le Bureau du Médiateur, en coopération avec les agences gouvernementales, les organisations humanitaires et les partenaires internationaux, assure la coordination des mesures d'évacuation, le soutien juridique et l'assistance aux citoyens qui se trouvent sous l'occupation ».

Un exemple de cette coopération est la mise en œuvre d'un projet commun avec la fondation caritative internationale Caritas Ukraine, qui a fourni une assistance à 148 personnes entre début février et avril 2025.

Il s'agit d'enfants, d'adultes et de personnes âgées. Ils ont reçu un soutien financier, des voyages, des conseils juridiques et une assistance psychologique.

M. Lubinets a remercié toutes les personnes impliquées dans ce travail important et a invité les partenaires à continuer d'unir leurs forces pour protéger chaque citoyen ukrainien.

Pour rappel, nous avons réussi à sauver deux jeunes Ukrainiens des territoires temporairement occupés - une jeune fille de 19 ans et un homme de 23 ans souffrant d'un handicap.