
Aujourd’hui marque la Journée internationale des câlins
C'est le 29 Mars 1986 que le révérend Kevin Zaborney eut l'idée de la première journée des câlins. Il avait constaté que le début d'année et jusqu'à la St Valentin (14 février) était une période de plus forte tendance à la déprime. Les fêtes de fin d'année passées, un grand nombre de personnes souffriraient en effet d'un manque de contact émotionnel.
Le câlin est «complètement vital. Il nous remet en lien avec les autres. Quand on est privé de câlins, on se retrouve dans un état de stress et d’agressivité. On perd nos repères. L’homme est un animal social et sociable», explique la neuropsychologue Céline Rivière.
Ce geste a un «pouvoir extraordinaire : il nous permet de nous apaiser». Et pour cause. Quand on prend quelqu’un dans ses bras, «tout le système hormonal se déclenche».
Quand on fait un câlin, le cerveau va sécréter de l’ocytocine, «l’hormone de l’attachement et de l’apaisement», également connue sous le nom d'«hormone de l'amour».
Cette dernière va éliminer les effets du cortisol, l’hormone du stress, «et en même temps rebooster notre système immunitaire», ajoute-t-elle. En effet, «quand on est angoissé, fatigué, et énervé, il chute», et on a tendance à tomber plus facilement malade.
En d'autres mots, les câlins nous apaisent et aident notre corps à réguler les hormones.
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