Le ministère ukrainien envoie une note à l’UNESCO en raison de la destruction d’une église en Crimée occupée
« Nous avons adressé une note correspondante à l'UNESCO, à la communauté internationale. Nous avons enregistré cet acte, autant que possible - malheureusement jusqu'à présent dans les conditions de surveillance à distance - comme l'une des manifestations du génocide, en particulier du génocide religieux sur le territoire », a annoncé Rostylav Karandeev, le ministre par intérim de la Culture et de la Politique d'information de l'Ukraine.
Il a souligné que les occupants russes réalisaient progressivement leur objectif : détruire tout ce qui est ukrainien, comme l’a fait autrefois l’Union soviétique.
« Aujourd’hui, la Russie poursuit la pratique selon laquelle tout ce qui ne correspond pas aux canons et à l'idéologie de l'empire doit soit être transformé, soit les enfants doivent devenir janissaires, soit les adultes doivent renoncer à leurs croyances, à leur langue. Ou, si cela ne fonctionne pas, alors cherche à détruire les gens et détruire les preuves matérielles de ce système, de cette foi et de ces valeurs culturelles qui ont formé le peuple, qui ont formé le peuple ukrainien pendant la période de son régime indépendant et autonome en Ukraine », a noté Rostylav Karandeev.
Il a déclaré que les forces de l'ordre ukrainiennes et les experts enregistraient simultanément le nombre d'objets culturels détruits par les occupants sur les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie conformément à plusieurs protocoles nationaux, notamment par l'évaluation des dommages culturels, et pas seulement des dommages matériels. L'Ukraine utilise également les protocoles internationaux de l'UNESCO.