L’Ukraine fera appel à l'intelligence artificielle pour déminer ses territoires
Le ministère ukrainien de l'Économie et la société technologique britannique, Palantir, spécialisée dans l'analyse des mégadonnées, ont signé un accord de partenariat qui permettra de déployer l’intelligence artificielle pour le déminage des territoires ukrainiens.
Selon le service de presse du ministère ukrainien de l’Économie, l’accord a été signé par la première vice-Première ministre ukrainienne, ministre de l'Économie Ioulia Svyridenko et le Vice-président exécutif de Palantir au Royaume-Uni et en Europe Louis Mosley.
« Le déminage humanitaire est l'étape ultime du redressement de l'Ukraine. Actuellement, 156 000 kilomètres carrés de terres sont potentiellement contaminés et plus de 6 millions d’Ukrainiens sont en danger. C'est pourquoi l'accélération du déminage humanitaire, notamment grâce à la coopération avec des entreprises technologiques telles que Palantir, est une opportunité de sauver des vies et de commencer plus rapidement à reconstruire l'Ukraine », a déclaré Ioulia Svyridenko.
Pour sa part, Louis Mosley, a souligné que l'accord signé contribuerait à sauver la vie des Ukrainiens et à renforcer l'économie de l'Ukraine.
L'accord contient des dispositions spécifiques sur la coopération dans les domaines suivants : numérisation des opérations de déminage humanitaire, automatisation des processus prévus par la Stratégie nationale de lutte contre les mines pour la période allant jusqu'en 2033 ; étendre les capacités numériques pour la coordination du déminage et de l'évaluation des terres, la priorisation régionale et la gestion des risques dans l'action contre les mines ; en utilisant un assistant basé sur la plateforme d'intelligence artificielle (AIP) Palantir pour la prise de décision en matière de lutte contre les mines.
Le ministère de l'Économie souligne que la plateforme fonctionnera avec de grandes bases de données constituées par des structures liées à la mise en œuvre des mesures de lutte contre les mines, en commençant par les organes d'autonomie locale, les autorités régionales, les ministères et les agences, jusqu'aux opérateurs de lutte contre les mines.
Il est supposé que les bases de données contiendront à la fois des informations permanentes, par exemple une évaluation de l'efficacité économique des terres agricoles, la proximité des zones contaminées avec les communications, etc., et des informations opérationnelles, qui seront régulièrement mises à jour.