Le Parlement européen exhorte les pays-membres de l’UE à maintenir et étendre les sanctions à l’encontre de la Fédération de Russie
Le Parlement européen a adopté cette semaine une résolution exhortant les pays-membres de l’UE à lever les restrictions qui empêchent l'Ukraine d'utiliser des systèmes d'armes occidentaux contre des cibles militaires légitimes en Russie, ainsi que à maintenir et étendre les sanctions à l’encontre de la Fédération de Russie.
La résolution invite les États membres de l'UE à maintenir et à étendre la politique de sanctions du Conseil à l'encontre de la Russie, du Bélarus et des pays et entités non membres de l'UE qui fournissent à la Russie des technologies militaires et à double usage. Les députés condamnent le récent transfert de missiles balistiques par l’Iran à la Russie et demandent un renforcement des sanctions à l’encontre de Téhéran et de la Corée du Nord pour leur participation au soutien à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Ils souhaitent également que davantage de personnes et d’entités chinoises soient ajoutées à la liste des sanctions de l’UE, ainsi que des mesures plus strictes pour s’attaquer systématiquement à la question du contournement des sanctions par des entreprises établies dans l’UE, des tiers et des pays non-membres de l’UE, ressort-il du communiqué publié sur le site du Parlement européen.
Tout en appelant l'UE et ses États membres à œuvrer activement pour obtenir le soutien international le plus large possible en faveur de l'Ukraine et à trouver une solution pacifique à la guerre, les députés affirment que toute résolution doit être fondée sur le plein respect de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Ils considèrent également que la responsabilité des crimes de guerre russes et les réparations et autres paiements de Moscou sont des aspects essentiels de toute solution. À cette fin, les députés souhaitent que l’Union et ses partenaires partageant les mêmes valeurs mettent en place un régime juridique solide pour la confiscation des avoirs publics russes gelés par l’Union dans le cadre des efforts visant à indemniser l’Ukraine pour les dommages massifs qu’elle a subis.