L’Ukraine exhorte les pays participant à la Plateforme pour la Crimée à surveiller le régime des sanctions contre la Fédération de Russie
Lors de son discours devant les délégations parlementaires présentées à la Plateforme pour la Crimée qui se déroule aujourd’hui à Prague (République tchèque), le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté la communauté internationale à surveiller la mise en œuvre des sanctions imposées à la Fédération de Russie.
« Tout comme nous détruisons la logistique de l'occupant sur le territoire de notre pays, il est nécessaire de détruire la logistique du contournement des sanctions contre la Russie par des intermédiaires - qu'il s'agisse d'États, d'entreprises ou d'individus. Nous devons travailler. Je vous appelle à exercer un contrôle parlementaire sur les régimes de sanctions concernés », a-t-il déclaré.
Le président ukrainien a insisté sur la nécessité de mettre un terme à la propagation de la propagande russe dans le monde.
« Maintenant, notre tâche est de maintenir et d'augmenter la pression sur l'occupant. Mon appel est simple : ne vous arrêtez pas à mi-chemin. Il n'est pas facile de libérer la mer Noire de la flotte terroriste, mais il est beaucoup plus facile de purifier l'environnement de l'information de la propagande de la Russie, qui tente toujours de déformer les acquis de notre coopération et de saper l'ordre démocratique », a-t-il noté.
À son tour, le président de la Verkhovna Rada de l’Ukraine, Rouslan Stefantchouk, a exhorté les parlements à prendre toutes les mesures législatives appropriées pour appliquer les sanctions contre la Fédération de Russie et à bloquer tous les moyens possibles pour les éviter.
« Les sanctions sont notre réponse collective aux actes d'agression. C'est un signal clair que nous soutiendrons fermement l'État de droit et les normes internationales », a-t-il souligné, notant que les sanctions est un moyen important d'affaiblir le potentiel militaire et économique de la Russie et sa capacité à poursuivre la guerre.
Le chef de la Verkhovna Rada a noté que beaucoup de choses ont déjà été faites par les partenaires internationaux dans ce sens et que certaines décisions adoptées avaient été difficiles pour les économies nationales, mais « importantes pour notre avenir ».