Plusieurs dirigeants de pays européens, de l’UE et le chef de l’OTAN ont tenu une réunion sur l'Ukraine et la défense européenne
Hier, dans l’après-midi, plusieurs dirigeants de pays européens, de l’UE et le chef de l’OTAN ont tenu une réunion d'urgence à l’Elysée, à Paris, sur l'Ukraine et la défense européenne.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré à des journalistes que l’Europe se trouvait face à un « moment unique » pour sa sécurité et qu’elle devait collaborer étroitement avec Washington. Il a aussi affirmé que le Royaume-Uni était prêt à jouer un rôle de premier plan dans la fourniture de garanties sécuritaires à l’Ukraine, notamment en déployant « nos propres soldats sur le terrain si nécessaires ».
En revanche, le Premier ministre polonais, Donald Tusk a déjà annoncé que la Pologne ne fournirait pas de soldats. Pour Madrid, il est encore trop tôt pour parler de déploiement de troupes alors qu’aucun accord de paix n’a été trouvé, a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, aux journalistes avant la réunion à Paris.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte a affirmé que l’Europe était prête et avait la volonté de se renforcer, de prendre l’initiative de fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine, soulignant que tel était ce qu’il « retenait » de cette réunion d’urgence à Paris à l’invitation d’Emmanuel Macron.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a également estimé que cette réunion avait réaffirmé que l'Ukraine « mérite la paix par la force, une paix respectueuse de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale ».
À la sortie de la réunion, le chancelier allemand Olaf Scholz a réitéré son soutien à l’Ukraine et rapporté que les participants étaient « prêts à dépenser au moins 2 % de (leur) PIB pour la défense » mais à condition que cette dépense ne soit pas prise en compte dans les calculs de déficit budgétaire de l’Union européenne.